Charlie R. Dashwood
Messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2009 Age : 32
| Sujet: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} Dim 15 Nov - 16:27 | |
|
Description psychologique
Manies/TOC
Idéaux
Aptitudes
Description physique
Style vestimentaire
Autres particularités
Dernière édition par Charlie R. Dashwood le Sam 26 Déc - 14:31, édité 4 fois | |
|
Charlie R. Dashwood
Messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} Dim 15 Nov - 16:27 | |
|
Prélude
Leurs deux existences avaient été bercée par la guerre. L’univers même avait évolué ainsi, parmi les pleurs, les cris, le désespoir. Ils n’avaient rien connu d’autre. C’était comme ça et pas autrement. Ils étaient nés pour combattre, mourir pour leurs idées. Des guerriers. Les combattants d’une guerre dont-ils connaissaient l’origine mais qui remontée à tant d’années qu’ils en oubliaient parfois le pourquoi du comment. Mais ils continuaient. Toujours. Ne jamais renoncer. Lui, Benjamin Dashwood. Elle, Lisbeth Hopkins. Leur rencontre pourrait être qualifiée de « cliché ». Des regards qui se croisent et PAF! (ça fait des chocapics) le coup de foudre. C’est étrange comment une vie peut changer en quelques secondes. La guerre, les morts et les blessés, la brûlure constante du soleil, les foutus robots. Tout ça avait disparu pour laisser place à une passion sans faille. Un « je t’aime moi non plus » digne des plus grandes histoires d’amour. Seulement eux. Lui et elle. Une histoire qui finira en mélodrame. Une histoire qui fera bien plus de mal que la guerre elle-même. Difficile à imaginer. La nature humaine à toujours sous-estimait le cœur d’une adolescente. La fragilité à fleur de peau malgré l’armure bien épaisse que la Grande Faucheuse réussit toujours à briser. Ainsi, va la vie. Ainsi, va la mort.
Enfance
Au printemps 2154 naquit une petite fille du nom de Charlie Reagan Dashwood. Blonde, des yeux bleus clairs, un minois à croquer. Effectivement, s'était une enfant adorable autant physiquement que moralement. Gazouillante et remuante. Elle ne pleurait que rarement, ce que tout le monde trouvait étrange. Un bébé de cet âge n'était-il pas sensée pleurer pour se faire comprendre des adultes? Ainsi, la réputation de fille étrange lui colla à la peau. Plus elle grandissait, moins cela s'arrangeait. D'une gaieté à toute épreuve, elle restait une gamine sautillante. Comme si la noirceur du monde ne l'atteignait pas. Il est vrai que Lisbeth faisait en sorte que ses enfants ne soient pas directement touchés par la guerre qui se déroulait. Ce n'était pas nécessaire, selon elle, qu'ils soient aussi rapidement placés face à la réalité. Leur laisser quelques années d'innocence et de bonheur, les laisser grandir comme des enfants normaux, comme les enfants du monde d'autrefois qu'ils n'avaient pas connu mais qu'ils chérissaient secrètement.
« Il fut un temps où je vivais dans un monde imaginaire. La réalité, occultée par mes rêves d'enfant, me paraissais étrangement lointaine. Elle m'effrayais. Alors, je m'en tenais éloignée le plus possible. Il y avait cet endroit, calme, paisible, verdoyant par moment. J'aimais y passer le plus de temps possible. Des fois, je m'éclipsais, provoquant l'inquiétude de ma mère. Je rentrais toujours, peu avant l'heure du dîner. Maman hurlait beaucoup, me voyant revenir couverte de terre et de poussière, me demandant où j'avais encore pu trainer. J'avais toujours tenue bon, n'avais jamais céder. C'était mon secret. Si jamais je venais à le révéler, alors mon endroit favori deviendrait celui d'autres personnes. Adieu la tranquillité et les belles aventures de princesse solitaire...
Comme tous les enfants habitant Idavoll, mes journées étaient rythmées par deux choses : l'école et l'entrainement. J'avais six ans lorsque mon frère me traina sur le terrain d'entrainement. J'avais d'abord été énervée. Déjà à cet âge, je savais que je ne voulais pas suivre la voie de mes parents, contrairement à Az. Puis, j'avais observé ces combattants pendant de longues minutes. Je ne comprenais pas comment ils pouvaient rendre ces mouvements fait pour répandre la souffrance, voir la mort, aussi beaux. Malgré leur musculature imposante, ils se mouvaient avec grâce. Ces combats devinrent alors pour moi, une danse dangereuse que je désirais alors maitriser à mon tour. Non pas pour devenir soldat. Simplement, pour mieux m'imprégner d'une beauté que je ne retrouvais que dans mes expéditions en dehors de l'abbaye, lorsque je voyais ces animaux sauvages poursuivre leurs proies puis, les achever sans remords, ni tristesse. Ces chasses furent mes premières observations de la mort. Une vie qui s'échappe en un claquement de doigt. Pourtant, elle ne m'horrifiais pas. Au contraire, elle m'attirais par son côté étrange. Je me posais les même questions que d'autres avant moi. Que se passait-il après? Où allions-nous? A l'âge de sept ans, je voulut d'ailleurs mourir pour avoir la réponse à mes questions. J'étais poussée par ma curiosité. Mais l'idée d'abandonner ma famille, de ne pas les revoir avant un bon nombre d'années, ou de ne jamais les revoir, m'empêcha de mener mon enquête plus loin. Je restais parmi les vivants, avec une pointe de regrets. On me cru suicidaire. Or, mes idées étaient bien plus lumineuses que la plupart des personnes qui m'entouraient. On me dit être un génie, dotée d'une grande intelligence. Mes résultats en mathématiques prouvaient le contraire. J'étais simplement curieuse de tout. Le moindre détail attirait mon attention. J'examinais tout. Je me penchais sur des choses que je trouvais extrêmement intéressante alors qu'elles ennuyaient tout le monde. Cette curiosité me séparais des gens. J'étais plutôt solitaire, toute entière à mes petites réflexions.
Notre déménagement ne fut donc pas un grand choc. Je n'avais pas d'amis importants à pleurer ou à regretter. Ma famille, mon frère surtout, me suffisait. Lui, par contre, en voulut beaucoup à nos parents de le séparer de cette vie qu'il aimait tant. Mais ma mère, voyant notre goût pour les combats, préféra continuer notre éducation loin des Asgards. Elle ne voulait pas nous voir devenir des soldats et risquer notre vie. Elle n'avait aucun pouvoir sur mon père, elle ne pouvait donc le retenir très longtemps auprès d'elle. Pour Azaël et moi, c'était différent. J'avais huit ans, il en avait dix. Nous étions encore influençable. Elle ne s'en priva pas, et ne regretta rien. Elle me le raconta plus tard. Elle ne voulait pas nous voir mourir pour une guerre qui n'en valait plus la peine. Elle ne voulait pas nous perdre. Nous étions ses enfants, ses bébés, sa vie. C'était compréhensible...
J'ai passé le reste de mon enfance à New-London. Mon père continua de travailler pour les Asgards, en tant qu'agent secret. Il ne nous parlait jamais de son travail. Je n'avais donc aucune idée de ce qu'il pouvait faire lorsqu'il partait je ne sais où pour je ne sais quelle mission. Je finissais par détester ce clan qui avait été le mien car il m'enlevais mon père et m'empêchais de grandir à ses côtés. La seule figure que j'eus alors fut mon frère. Il était mon héros. Même si je me disputais souvent avec lui, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer. J'écoutais le moindre de ses conseils, buvant chacune de ses paroles comme si elles avaient été prononcées par Le Seigneur lui-même. Ma mère obtint un poste d'infirmière à l'hôpital, ayant eu la formation nécessaire auprès des Asgards. Ce fut d'ailleurs elle qui m'appris la plupart des gestes médicaux que je connais aujourd'hui. Elle aussi, je l'admirais. Je finis par grandir normalement. Je finis même par me faire des amies. C'était chose étrange que de partager des choses, matérielles ou non, avec d'autres personnes que ma famille. Mais je m'y habitua rapidement. Et ma vie est devenue nettement plus amusante avec tout ce petit monde qui gravitait autour de moi. »
Adolescence
Elle avait quinze ans. Elle avait réussit à grandir à peu près convenablement dans ce monde devenu fou. Elle se souvenait de cette période où elle voulait mourir par simple curiosité. Cette mort qui l'avait fascinée pendant longtemps. Aujourd'hui, elle la détesté de tout son être. Elle lui avait enlevé son père. Son père qu'elle voyait si peu mais qu'elle aimait quand même. Ce père qui avait préféré mourir au combat plutôt que de voir grandir sa progéniture...
« Je n'avais jamais vu ma mère pleurer. Mon frère non plus d'ailleurs. C'était étrange. Je m'étais interdit de verser la moindre larme, voulant prouver au monde entier que j'étais la digne fille de mon père. Je ne me rendis pas tout de suite compte de son absence. Seule la détresse de ma mère était visible. Comme une preuve de la perte que nous avons dû surmonter. Azaël se reprit très vite, soutenant notre mère autant qu'il le pouvait. Mais ce fut difficile. Plus pour lui que pour moi. Face à tant de souffrance et de tristesse, j'avais finis par me réfugier dans le monde que je m'étais créer lorsque j'étais enfant. A chaque fois que le pouvais, je m'enfermais seule dans ma chambre et finissais par m'endormir en rêvant de ces champs immenses et ensoleillés. Quelques fois, il s'agissait de paysages enneigés, différent de ce que j'avais toujours vu. Des montagnes immenses que l'on m'avait décrites. Je regrettais de ne pas avoir vécue plusieurs siècles plus tôt pour avoir la chance de connaître le reste du monde. J'étais née dans un univers qui ne pouvait changer. C'était ma vie, et je ne pouvais pas changer le monde rien que par la force de mes désirs. L'univers resterait comme il l'était car nous étions impuissants...»
Elle avait toujours quinze ans. Elle goûta pour la première fois à la souffrance. Celle d'avoir le cœur brisé et la peur d'ignorer ce que l'avenir lui réservé. Elle se sentait seule. Horriblement seule. C'était un fait étrange que d'être entourée d'autant de personne mais de ne ressentir que de la solitude. Cette mort-ci lui était bien plus douloureuse que la précédente. Plus proche, plus réelle. Plus insupportable. Elle comprit alors le geste de sa mère. Sa douleur avait sûrement du être beaucoup plus forte pour qu'elle puisse abandonner ainsi ses enfants. Un suicide. Charlie n'avait jamais comprit ce que ce mot signifiait jusqu'à ce qu'elle ai le résultat devant elle.
« J'ignore ce que nous allons devenir. Si j'ai la force de continuer. Bon sang, je ne suis qu'une adolescente. Je n'ai que quinze ans! Comment puis-je survivre sans elle? Je sais, il y a Azaël. Je dois veiller sur lui. Il fais semblant d'être assez fort mais je sais qu'il souffre autant que moi. Voir plus. Il a besoin de moi. Comme j'ai besoin de lui... »
Le reste de sa vie
Et puis, elle s'était retrouvée à nouveau dans cet endroit. Entourée des personnes qu'elle détestait. Au fil du temps, sa haine avait laissé place à une totale indifférence. Elle ne parlait à personne, sauf si cela était nécessaire. Les problèmes, elle les réglait en combattant. On lui disait souvent qu'elle ressemblait de plus en plus à son père. Elle s'en fichait. Elle voulait simplement qu'on lui fiche la paix. Qu'on l'oublie même. Elle était ici parce qu'elle n'avait pas eu le choix. Elle aurait même préféré dormir sous un pont plutôt que de vivre dans ce foutu endroit. Mais il l'avait trainé avec lui, sans lui laissé la moindre chance de résister. Et puis, elle n'avait pas voulu rester seule. Enfin, seule dans le sens « sans famille ». Il était son dernier point d'ancrage dans cette fichue vie. S'il n'avait pas été là, elle aurait rejoint ses parents le plus rapidement possible. Elle ne pouvait pas l'abandonner après tout ce qu'ils avaient vécue ensemble.
« J'avais accepté de le suivre à Idavoll. Mais j'avais fermement refusé de m'engager en tant que soldat, comme il avait espéré que je le fasse. J'avais repris l'entrainement mais seulement parce que ces combats étaient la seule chose qui m'amusait ici. J'avais d'ailleurs piquais une magnifique crise de colère contre mon frère lorsqu'il m'avait annoncé qu'il faisait maintenant partis de l'unité de défense. Au moins, il resterait dans le périmètre du monastère. Je refusais tout bonnement de le laisser partir loin de moi. Même si je passais mes journées séparée de lui, j'aimais les moments que nous partagions le soir. Ils me donnaient l'impression que rien n'avait vraiment changé. Comme si je retombais dans mon enfance perdue et lointaine. Je décidais de partir lorsque j'atteignis l'âge de dix-huit ans. Pour la première fois, j'abandonnais mon frère. Ce fut douloureux. Mais c'était nécessaire... J'avais une amie à New-London qui accepta de m'accueillir chez elle pendant quelques temps. J'enchaînais les petits boulots, économisant pour m'acheter mon propre appartement. J'avais redécouvert la technologie que j'avais dû abandonner pendant plusieurs années. Ces voitures volantes qui m'avaient émerveillée lorsque j'avais mis les pieds pour la première fois dans cette ville. Je reprenais peu à peu, une vie normale.»
Il est intéressant d'étudier l'évolution d'une personne. Passant du statut d'enfant rêveuse et solitaire, Charlie est devenue une jeune femme ouverte et joyeuse après être passée par une phase de rébellion connue de tous les adolescents. Si elle se rend encore à Idavoll, c'est seulement pour rendre visite à son frère. Rien de plus. En aucun cas elle ne voudrait changer la vie qu'elle a actuellement. Son métier de serveuse lui suffit amplement. En cette année 2189, Charlie Reagan Dashwood a 25 ans, vit à New-London dans un appartement simple mais confortable. Elle n'a pas une vie passionnante mais elle lui convient parfaitement. To be continued...
Dernière édition par Charlie R. Dashwood le Lun 28 Déc - 15:48, édité 15 fois | |
|
Charlie R. Dashwood
Messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} Dim 15 Nov - 16:28 | |
|
Dernière édition par Charlie R. Dashwood le Sam 26 Déc - 14:41, édité 1 fois | |
|
Blaze Hawkes
Messages : 278 Date d'inscription : 18/09/2009 Age : 38
| Sujet: Re: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} Dim 15 Nov - 17:46 | |
| Bonjour et bienvenue sur R-Valon ^^ (Notre premier membre, l'émotion me guette)
Je te remercie de ton inscription et je serais l'administrateur chargé de ta fiche ^^, si tu as la moindre question, n'hésite pas à me la poser ici où par MP, je suis là à ton service. ^^ Je vais également inscrire {By Blaze} dans le titre de ta fiche, je te demanderais de ne pas le retirer, il est mis là pour nous faciliter pour les validations.
Je te souhaite bonne continuation pour ta fiche ^^ | |
|
Henry de Haute
Messages : 60 Date d'inscription : 20/09/2009
| Sujet: Re: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} Dim 15 Nov - 23:46 | |
| | |
|
Blaze Hawkes
Messages : 278 Date d'inscription : 18/09/2009 Age : 38
| |
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Charlie « living fast, dying youg » (uc) {By blaze} | |
| |
|